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Editoriale

Editoriale a cura di JEAN-PIERRE THIERCELIN

Digression pérousiènne
Digressione perugina

Ca n’a pas loupé! J’avais demandé à Enzo Sorrentino de bien vouloir signer l’édito de notre numéro de novembre de “BAT-Le Billet des Auteurs de Théâtre”, un ”Spécial Cosmopolis”, et voilà qu’il me demande, au nom de la direction de la revue, aussi sec de bien vouloir signer celui du prochain numéro de Cosmopolis!... J’avais à peine garé la voiture…
Oui, nous venions d’arriver à Perugia… Après deux jours à Sienne, nous avions traversé les “Crete Senesi”, ces magnifiques paysages où la terre de Sienne, dans toutes ses variantes, ondule à l’infini en collines lunaires auréolées de cyprès, sans parler d’un monastère où les moines, quand ils ne veillent pas sur les fresques retraçant la vie de Saint Benoît, font un vin qui est une bénédiction, même pour les mécréants... Autant dire que j’étais sur un petit nuage... Alors, évidemment, sa proposition m’a cueilli à chaud et j’ai accepté avec émotion. Mais un peu plus tard, tout en devisant autour d’un Chianti Classico d’une rondeur comparable aux fesses joufflues d’un angelot du Perugino, il ajouta: “Les édito de BAT ne sont pas très longs mais pour Cosmopolis, il me faudrait au moins 6000 à 10 000 mots!”. J’ai dû marquer un temps et reprendre un peu de vin… Il ajouta: “Il faut un éditorial d’une certaine importance”. Là, j’ai failli finir la bouteille!... (Permettez, je m’arrête pour compter... 265 mots. Je ne suis pas sorti de l’auberge!)
La section en question, Enzo, me l’avait proposée au printemps dernier et je dois dire que j’en avais été très touché. Il souhaitait une nouvelle section en lien avec les auteurs de théâtre contemporains, me laissant le choix des armes… Mais il sait bien que philosophie et théâtre peuvent parfaitement faire bon ménage et que nos centres d’intérêts ne sont pas éloignés. Je suis donc parti du constat suivant:
après un vingtième siècle de sinistre mémoire, nos dirigeants politiques de ce début de siècle persistent à nous proposer un monde construit sur le pouvoir de l’argent doublé d’une société sans mémoire ni futur... De la télévision à internet, les médias continuent de nous gaver d’images d’horreur d’où sont exclus le recul, la compréhension et la réflexion. De ce fait, le regard que nous sommes amenés à porter sur le monde est bien souvent un regard brouillé, pour ne pas dire absent. Cela permet de regarder ailleurs... Comme bien souvent le traitement de l’Histoire est de plus en plus passé par pertes et profits. Quant à la Mémoire, celle que quelques irréductibles (dont je suis) s’obstinent à écrire avec un grand M, on la met à toutes les sauces pour mieux la vider de son sens et la passer à la trappe de l’amnésie générale. L’oubli et l’ignorance font le reste et ce reste risque fort de s’appeler crime...
Pourtant, dans ce silence assourdissant, des créateurs (cinéastes, écrivains, plasticiens...), conscients de la vanité, voire de l’indignité, de cette situation, persistent à scruter le monde d’aujourd’hui pour mieux le questionner. Et comme les questions et les sujets de révolte ne manquent pas, ils tentent souvent de le mesurer à l’aune de la Mémoire et de l’Histoire... Dans ce contexte, qu’en est-il des auteurs de théâtre? N’ont-ils pas un rôle à jouer?... Je leur ai donc posé la question: “Les auteurs de théâtre peuvent-ils se permettre de perdre la mémoire et d’oublier d’être contemporains du monde dans lequel ils vivent?”. Les réponses dans leurs variétés complémentaires furent autant de cadeaux mais maintenant c’est à vous de lire... (Et moi, je ne suis qu’à 632 mots!...)
Perugia (les Français disent Pérouse) est une très belle ville. “Une ville à la campagne!”, aurait dit Alphonse Allais... Comme Sienne, elle semble accrochée au ciel. Perchée sur ses collines dans un étui de murailles, elle semble sortie d’une enluminure médiévale. Mais contrairement à nos villages français, trop souvent muséifiés, la vie n’a pas fui la cité. Au quotidien, elle semble avoir digéré l’antiquité, le moyen-âge et la renaissance qui en profitent pour devenir simplement contemporains. Cette vie fuse par toutes les ruelles et la jeunesse qu’on y croise, nous rappelle que c’est aussi une ville universitaire. Bon, j’ai retrouvé mon petit nuage!... Je me dis que dans un tel endroit, la Mémoire et la conscience font forcément bon ménage!... Va bene!...
C’est alors qu’Enzo nous entraîne dans un quartier étrange... Une ville médiévale avec ses rues, ses ruelles, ses fontaines, ses maisons, ses tours... Mais une ville dont le ciel aurait été confisqué... Des voûtes de pierre ont pris la place de la voûte céleste. Et pourtant tout est là... On s’attend à voir une fenêtre s’allumer, une place s’animer. On se demande si on rêve ou si Jules Vernes nous a joué un tour en nous rééditant son “voyage au centre de la terre”... Enzo nous apprend, que pour punir la ville de s’être révoltée, le Pape en 1540 avait tout simplement décidé de la murer et de construire au-dessus une forteresse (les voies du Seigneur sont impénétrables!...). L’imagination travaille et Fellini arrive à la rescousse... On devine un ballet de prélats couverts de strass glissant dans la pénombre... Les murs s’illuminent et se couvrent de fresques aux couleurs somptueuses... Mais attention le rêve est fragile, le maestro de Cinecittà le savait... Et les couleurs de disparaître au souffle d’un mauvais courant d’air chargé d’une étrange musique disco dont les basses semblent vouloir ébranler les fondations de la ville endormie. Au loin une étrange lueur nous attire...
Au détour d’un passage nous tombons dans une immense salle voûtée inondée d’une lumière trop blanche. Des gens se pressent autour de tables garnies de bouteilles, de boîtes de conserves, de hideux gadgets en tous genres... Non, il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas “la kermesse héroïque”, ce n’est qu’une vulgaire fête commerciale qui gangrène la cité souterraine plus sûrement que le Pape ne l’avait fait.
Devant notre désarroi, Enzo nous entraîne vers l’air libre. Nous montons des escaliers à la recherche d’un peu de sérénité... Mais là, le corso (l’avenue) qui mène à la Cathédrale avait tout simplement disparu!... A sa place une forêt de stands en plastique blanc tente de résister, tant bien que mal, à une foule déchaînée qui ne s’appartient plus... Cette meute compacte armée de poussettes d’enfants monte à l’assaut... Même les vieux et les handicapés armés de cannes ou de fauteuils roulants s’acharnent à tenter d’attraper une part du mystérieux butin. Mais quel butin?... Cela tourne à l’Apocalypse. Le Pape Benoît aurait-il décidé de punir à nouveau la ville? Je sors mon portable... “Allo Benedetto?... Pronto!... Raccroche!“ me dit Enzo (ou plutôt, me crie Enzo, car avec l’intensité de la musique, j’étais condamné à lire sur ses lèvres...). “C’est la fête du chocolat!...Les grands groupes ont tout racheté et c’est devenu une foire commerciale incontournable. Regarde les panneaux... “Kinder, Lindt, Nestlé...” On essaie de se frayer un passage… Aveuglés par la soif d’acheter, obtempérant aux ordres que la publicité leur impose à la télé, à la radio, sur internet, dans la rue, depuis des jours, ces gens qui n’ont souvent pas de quoi finir le mois sont devenus hargneux par excès d’addiction. Ils en veulent, ils en veulent!...
On tente de se frayer un chemin en remontant vers la Cathédrale. Devant la Fontana Maggiore, merveille de l’art médiévale, une scène aux couleurs fluorescentes et aveuglantes (sans doute pour faire “gothique”!) a été dressée. Que dis-je, une scène... Un autel pour la divinité! Et la divinité c’est?... Le petit ourson en chocolat guimauve! (Merci Cémoi! C’est moi qui paie!) Et sur la scène se dresse de gigantesques totems de “Petit Ourson” gonflables... C’est l’apothéose, l’hystérie! Dans une belle unité, tous les bras sont tendus en l’air... J’ai d’abord cru à une réminiscence du salut fasciste mais, autant pour moi, au bout du bras les mains tiennent toutes un téléphone portable qui, d’un flash, immortalisera “Petit Ourson”. On n’est pas venu pour rien... Et l’amnésie de faire son travail de sape... “Le fascisme naît du je-m’en-foutisme, prospère sur la misère et s’ancre dans l’ignorance...” dit un des personnages de Diana Vivarelli.
A l’abri d’une ruelle écartée, alors que nous reprenons notre souffle, je repense à ce qu’Yves Cusset nous dit dans “Se souvenir encore un peu qu’on a perdu la mémoire”... “Produire une œuvre c’est nécessairement s’inscrire dans l’ordre du durable...” Je suis obligé de me redire la phrase plusieurs fois, encore traumatisé par cette “nuit de Walpurgis” de l’ère du jetable que nous venons de traverser au risque d’être emportés... Il est vrai qu’il dit aussi: ”A l’auto-aveuglement de l’Histoire face à sa propre catastrophe s’est substitué l’indifférence joyeuse face à l’équivalence universelle de tous les possibles du capitalisme post-industriel triomphant”....
“Par ici!” nous dit Enzo... Nous voilà partis dans un dédale de rues qui sont autant de paravents pour nous protéger du sabbat chocolatier... Nous débouchons sur une placette en impasse où, face au mur lépreux de ce qui fut sans doute un hôtel particulier il y a quelques siècles, sont disposés en arcs de cercle de vieux fauteuils de cinéma. On s’assoit sous les étoiles. Sur le mur/écran on devine des images... Des images d’un domaine, d’une maison sans doute détruite par le passage d’une ligne de chemin de fer… C’est très beau et les pierres irrégulières du mur mêlent leur écriture à celle de la cinéaste. La cinéaste s’appelle Maria-Chiara. Elle a fait une sorte de résidence dans le local associatif qui est au fond de l’impasse. Dans un autre film elle raconte la réhabilitation d’un petit passage oublié derrière les maisons. Tous les voisins s’y sont mis. Ils sont les acteurs du film. Au fur et à mesure du travail les souvenirs reviennent... Le film les transformera en Mémoire (C’est de ce processus dont parlent également Philippe Alkemade et Philippe Touzet)... Après la projection on sert la polenta sur une longue planche à même la table. Puis, on devise sous les étoiles en buvant du vin d’Ombrie...
Comme dit Laura Fatini: “Le sentiment d’incertitude sur l’avenir sollicite notre mémoire, notre engagement et notre responsabilité”... C’est par un bel après midi ensoleillé qu’en compagnie d’Enzo nous avons eu le plaisir de rencontrer Laura. Mais si le soleil n’avait pas été au diapason, la détermination et le sourire de Laura auraient suffi à illuminer la journée. Elle nous parle du “théâtre des non acteurs”. Cette aventure qu’elle continue de mener dans le val d’Orcia à Monticchiello où les lieux, les habitants, leur mémoire et leur vie, après être passés par le tamis de l’écriture, sont mis en scène et joués, par les habitants eux-mêmes. Un théâtre pauvre qui se revendique comme tel mais dont la richesse se mesure à l’aune de la réflexion, du travail et du professionnalisme. Une démarche qui n’est pas éloignée de celle de Luise Rist, de Sedef Ecer ou de celle dont nous parle Virginie Symaniec dans un contexte beaucoup plus lourd, à propos de la Biélorussie: écrire en dictature... “Le théâtre, la voix la plus ancienne du peuple” dit Dario Fo...
Nous devisons avec Laura sur des expériences comparables comme nous avons pu, nous même, en connaître en France dans cette période d’après 68 qui, en dépit d’actuels propos de bon ton de nos vieilles droites et centres mous européens, reste, pour ceux qui l’ont vécue comme un âge des possibles où l’engagement avait un sens et où les utopies pensaient encore avoir la possibilité de changer le monde... Là aussi quelle richesse dans la liberté!... Une richesse de savetier que même les financiers du CAC 40 ne pourront jamais s’offrir... A ce propos (et comme je n’en suis plus à une digression près), le film d’Olivier Assayas, “Après mai”, paru en novembre sur les écrans français, dessine une éducation sentimentale et politique d’une rare justesse où l’adolescence, ne conçoit pas de trouver sa place dans le monde en ignorant le monde... Une belle réflexion sur une période qui relève déjà de la Mémoire tout en la confrontant au miroir sans tain de notre monde d’aujourd’hui.
Pour éviter que ce miroir ne reste trop longtemps sans tain, Alessandro Tinterri, professeur d’études théâtrales à l’Université de Perugia, vient de créer, avec Giovanni Falaschi, une nouvelle collection aux éditions Morlacchi: “Morlacchi Spettacolo testi 2” (En réalité, il me faudrait un petit ”2” mais je ne trouve pas la bonne touche...) ”Spectacle texte au carré”, car il publie deux textes du même auteur dans chaque volume. De beaux petits livres qui tiennent dans la poche et dans la main d’un honnête homme pour mieux faire circuler la parole des auteurs. Car non seulement il édite, mais il fait circuler pour que les pièces voient le jour sur les scènes de théâtre. Ce qui pourrait sembler évident n’est hélas pas si fréquent et mérite d’être mentionné. Lui aussi a ce souci de la Mémoire et de sa transmission à travers les œuvres. Nous devisons en compagnie d’Enzo au café du théâtre. Un café comme on en rêve par chez nous... Un vrai café où le café et les pâtisseries sont délicieux... On s’y sent parfaitement à l’aise pour refaire le monde…
Avant de quitter les murs en laissant le monde à sa triste destinée, Alessandro nous propose de voir la salle... Il suffit de lever une tenture en sortant du café... Une magnifique salle, à l’italienne comme il se doit, tout juste sortie d’une gravure du XVIII ème siècle mais une salle bien vivante où le plateau nu semble attendre la prochaine répétition qui ne devrait pas tarder... Il me prend des envies de bondir!... Peut-être qu’elle m’attend?... Ne rêvons pas…
Mais si, il faut rêver!... Je viens de voir un reportage sur le théâtre de Pise (Pisa). Il ressemble trait pour trait à celui de Perugia. Un collectif d’artistes vient de s’en emparer et d’en forcer la réouverture! Il était fermé depuis plus de 20 ans et ne servait que pour quelques discours municipaux en mal de reconnaissance. Il va revivre. La parole et la création reprennent leur droit en dépit d’un contexte économique catastrophique. Il y a encore des “Don Quichotte” pour nous donner des raisons d’espérer!...
Avant de quitter Perugia, nous sommes passés par Assise (Assisi), histoire de faire un clin d’oeil à un lointain ancêtre de don Quichotte... Le Poverello qui n’était même pas savetier vu qu’il avait décidé de marcher pieds nus... Avant d’accéder à la cité cernée de murailles accrochée à la montagne, nous faisons un arrêt au monastère de San Damiano. Une vraie merveille perdue dans les oliviers, éclairée par des rais de soleil déchirant la brume matinale. C’est si beau qu’on s’attend à l’irruption d’une parole divine d’un instant à l’autre... C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à notre ami Francesco... A l’intérieur des remparts, ça se gâte un peu. Certes, dans les églises (chiese) San Francesco superiore et inferiore, la ronde des fresques signées des plus grands peintres est un éblouissant tourbillon où l’œil finit par se perdre dans les chefs d’oeuvres mais il est un autre tourbillon qui gâche un peu la fête... Le vacarme du tourisme de masse accoquiné aux pèlerinages organisés finit par avoir raison de Lorenzetti, Cimabue et Giotto réunis. Et surtout, ne vous avisez pas d’avoir la foi, vous la perdriez immédiatement! Il était malin le Pape Grégoire... En voilà un qui avait résolu le problème de la Mémoire, de sa transmission et de sa confrontation au monde contemporain... François à qui le Seigneur aurait demandé de ”sauver son église en ruine” (et vlan pour le Pape, merci mon Dieu!), s’est efforcé, tout le restant de sa vie de revenir aux sources de l’évangile et de la nature en prêchant une pauvreté radicale. Le pauvre n’avait pas rendu l’âme depuis deux ans qu’il était déjà canonisé. Récupération immédiate! Hé oui, qui dit Saint dit lieux saints, qui dit lieux saints dit pèlerinages, et qui dit pèlerinages dit aussi denaro, argent, money, fric! Quant au message du poverello, on le noie sous une large couche de basiliques et d’oeuvres d’art (il faut bien que les artistes servent à quelque chose!...) et on en fait une vieille légende désuète. Enveloppé, c’est pesé! Finalement, c’est au Pape que j’aurais dû poser la question... D’ailleurs... Je sors mon portable!
- Allo Benedetto?
- Pronto! Jean-Pierre?... (C’est formidable, Benoît XVI m’a reconnu tout de suite!)
- C’est bien Benedetto?...
- Non, c’est Enzo! Comment vas-tu?... Je voulais justement t’appeler. Je m’inquiète pour l’édito. Où en es-tu?...
- Heu... Je suis à Assise...
- Tu te fiches de moi?
- Non, mais comme tu m’as demandé 6 à 10 000 mots, j’ai pris les chemins de traverse...
- Mais je ne t’ai jamais parlé de mots. Je t’ai dit 6 à 10 000 caractères! Tu en es à combien?...
- Attends je regarde...13 888!
- Arrête tout de suite!
- Mais je n’ai pas fini! Je comptais finir par Firenze... (Florence)
- Tu ne vas pas nous raconter toutes tes vacances?...
- Je m’étais dit, les vacances ça peut faire sens...
- C’est malin! Juste quelques lignes alors...
- Oui, oui. Juste l’arrivée. Ca fera une fin...
C’est ainsi que nous arrivons à Florence (Firenze), Monique et moi. Oui, maintenant que nous sommes presque à la fin, je peux bien vous le dire... Et rentrer dans Florence en automobile quand vous ne connaissez pas du tout... D’autant que la ville est pratiquement fermée aux voitures!... Bref après maints tours et détours, nous arrivons péniblement au garage où le petit hôtel du quartier San Lorenzo nous avait enjoints de laisser notre véhicule. Le garage Giglio dans la rue du même nom... Et là, le garagiste après nous avoir annoncé le prix prohibitif auquel nous étions condamnés s’empresse de nous faire un peu de conversation... Il est jeune et sympa. Il nous demande si nous venons directement de France. Nous nous empressons de répondre avec un bel élan: “Non. De Perugia!”. Il marque un temps avant d’approuver d’un air entendu, suivi de plusieurs soupirs: “Ah Perugia!» A n’en pas douter, nous avons à faire à un connaisseur… Nous nous apprêtons à poursuivre la conversation prometteuse quand il ajoute:
“Ah Perugia!... La fête du chocolat!!!”
Fine (fin)


Jean-Pierre Thiercelin


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